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Vision claire sur Kinshasa
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15 mai 2014

Le port du pagne par la jeune fille Kinoise

Le pagne, ce tissu qui constituait presque l’identité de la femme dans notre société ne représente plus grand-chose pour la jeune fille de Kinshasa.

Le pagne devient donc, dans la plupart des cas, l’affaire exclusive du 8 mars de chaque année où toutes les femmes se cassent la tête pour être vêtu en pagne. Mais quel pagne porte-t-elle ? Des décolletés, des mini jupes, des dos nus, des tailles basses, bref des modèles exhibant leurs parties intimes.

Dans les Universités

 A l’Institut Supérieur de Commerce et à l’Institut Supérieur des Statistiques de Kinshasa, pour ne citer que ceux-ci, où le port du pagne est réglementé, dans les autres établissements d’enseignement supérieur, le pagne ne fait pas partie du quotidien des filles.

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Dans les milieux estudiantins, deux jeunes filles seulement sur dix portent le pagne, alors que les huit autres sont vêtus en pantalon jeans pour la plupart des temps.

Les étudiantes ne recourent au pagne que le 8 mars, jour de la célébration de la Journée Internationale de la femme, où en circonstances exceptionnelles, c’est-à-dire lorsqu’un professeur, souvent d’éducation à la citoyenneté, conditionne la présence à son cours par le port du pagne. Dans pareille cas encore, on remarque qu’elles viennent vêtu des pantalons et n’ajoutent le pagne que quand elles doivent entrer en cours.

Entre pagne et pantalon

La jeune fille Kinoise se trouve en ce jour à la croisée des chemins entre pagne et pantalon.

Elle porte plus son choix sur le pantalon qui est plus économique et plus pratique pour se déplacer, pour prendre un bus et donc avec ça elles sont plus à l’aise avec elles-mêmes et dans tous leur déplacements. Tandis que le pagne coûte très cher et implique toute une série de comportement, une démarche qui ne leur est pas propre et même une attitude tout à fait différente de l’habituelle.

La mondialisation est, à ce jour, à la base d’une ouverture des cultures. C’est d’ailleurs grâce à cela que la jeune fille africaine en général et congolaise en particulier se retrouve entrain de porter les pantalons.

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Mais en réalité le vrai problème n’est pas de porter un pagne ou un pantalon mais c’est plutôt de s’habiller convenablement et confortablement, de mettre un vêtement qui donne de la valeur. La jeune fille bien que portant un pantalon, ne doit tout de même pas oublier la valeur que le pagne occupe dans notre culture. Elle doit être ouverte aux autres cultures et n’en tirer que l’essentiel pour ne pas tomber dans les futilités.

 

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Commentaires
L
c'est un bel article mais il nous faudrait plus d'illustrations... Qui appuient le texte
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